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Prévention des abcès de pied chez le cheval en hiver

L’hiver est une période où les chevaux sont particulièrement vulnérables aux abcès de pied. La combinaison de l’humidité, du froid et des sols boueux peut fragiliser la corne et favoriser l’entrée des bactéries. Voici quelques conseils pour minimiser les risques et garder vos chevaux confortables tout au long de la saison froide !

1. Garder les pieds au maximum au sec :

  • Évitez de laisser votre cheval dans des endroits boueux pendant de longues périodes. Un environnement sec est essentiel pour prévenir la macération de la corne.
  • Assurez-vous que son abri ou box est propre et sec, avec une litière bien entretenue.

2. Vérification quotidienne :

  • Nettoyez les pieds tous les jours pour enlever la boue, les cailloux ou tout autre débris qui pourraient se coincer. Profitez-en pour vérifier la sole et la fourchette afin de détecter les signes précoces d’abcès, comme la chaleur ou une sensibilité inhabituelle.

3. Entretien régulier par le maréchal-ferrant :

  • Un bon parage régulier est crucial pour éviter que le cheval ne développe des fissures ou des zones fragilisées dans la corne où les bactéries pourraient s’infiltrer.

4. Soin de la corne :

  • Les produits à base de goudron, peuvent être appliquées de temps en temps pour protéger la sole et la fourchette.

Si votre cheval montre des signes de boiterie, de pouls digité frappé sur le membre affecté, d’engorgement du membre ou de chaleur au niveau des sabots, il pourrait s’agir d’un abcès. N’hésitez pas à faire appel à votre vétérinaire pour un diagnostic et un traitement adapté.

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Quelles différences entre un aliment floconnés et granulés ?

Les granulés sont obtenus par un procédé de compaction des matières premières. Cela permet de produire des granulés denses, assurant une bonne conservation et une homogénéité des ingrédients. Cette structure empêche les chevaux de trier leur nourriture, garantissant ainsi qu’ils consomment tous les éléments nutritifs dont ils ont besoin.

Le floconnage consiste à cuire puis aplatir les graines de céréales (comme le maïs ou l’orge), un peu comme les céréales du petit-déjeuner ! L’un des avantages du floconné est l’augmentation du temps de mastication, ce qui favorise la salivation du cheval. Néanmoins, un aliment floconné contient le plus souvent des granulés dissimulés au milieu des flocons dont l’objectif est d’être plus attrayant.

À ne pas oublier : Que vous choisissiez du floconné ou du granulé, il est indispensable de lire la composition des aliments sur l’étiquette. Le plus important est d’adapter l’alimentation en fonction des besoins spécifiques de votre cheval. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire pour un régime parfaitement adapté.

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La vaccination chez le poulain

La vaccination est une étape fondamentale dans la prévention de certaines maladies, tant au niveau individuel que collectif. Elle repose sur un schéma de primo-vaccination suivi de rappels réguliers pour maintenir une protection optimale.

Pour les poulains issus de mères vaccinées, il est recommandé de débuter la vaccination dès l’âge de 6 mois contre la grippe, le tétanos et la rhinopneumonie. Avant cet âge, les anticorps maternels transmis via le colostrum offrent une protection temporaire mais peuvent inhiber la réponse immunitaire du poulain aux vaccins. Il faut donc attendre la baisse de ces anticorps maternels avant de vacciner le poulain pour garantir l’efficacité des vaccinations.

Chez les poulains issus de mères non vaccinées, il peut être utile de vacciner avant l’âge de 6 mois. Cela est à discuter avec votre vétérinaire.

Attention : Conformément à l’article 15 du Code des courses au trot, la première injection de primo-vaccination pour les poulains Trotteur Français doit obligatoirement être effectuée dans les 12 mois suivant la naissance. Le non-respect de cette obligation est passible d’une amende de 50 € lors des contrôles.

Pour toute question ou pour établir un programme de vaccination adapté à votre poulain, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire.

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Le syndrome de Cushing

C’est l’automne faites le tester ! Votre cheval ou votre âne a de plus de 15 ans, pensez à le faire dépister pour la maladie de Cushing. Nous vous proposons de dépister votre cheval pour la maladie de Cushing par une simple prise de sang au cours du mois de septembre / Octobre !

La maladie de Cushing est une maladie hormonale des équidés seniors dû à une dégénérescence de l’hypothalamus, une petite glande située dans le cerveau qui joue un rôle important pour dans nombre de grandes fonctions de l’organisme !

Comment savoir si mon cheval ou mon âne à un Cushing ?

Cette maladie débute insidieusement et les symptômes sont alors peu spécifiques : baisse de forme, mue retardée, perte de la masse musculaire. Et surtout de la fourbure chronique !

D’autres signes cliniques apparaissent au stade avancé : l’hirsutisme, caractéristique de la maladie, des infections récidivantes, dépôts graisseux anormaux, léthargie marquée, problèmes dentaires, infertilité, polyurie/polydipsie (le cheval boit et urine beaucoup) …

Cette maladie affecte environ 15 à 45 % des chevaux de plus de 15 ans.

Le dépistage de la maladie de Cushing est basé sur une simple prise de sang en dosant l’ACTH.  La période la plus propice pour ce dosage est l’automne même si ce test simple peut être réalisé toute l’année.

Chez les équidés, le traitement repose sur l’administration d’un médicament, sous forme de comprimés à vie. Il permet de pallier le défaut de sécrétion en dopamine dû à la dégénérescence de l’hypothalamus. Il régule ainsi la synthèse d’ACTH et permet au cheval de retrouver son dynamisme et une vraie qualité de vie.  

Prenez rendez-vous à la clinique au 02.50.74.93.08

Votre équipe vétérinaire

Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=bEaMPBFmtxw

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La gestion des insectes

Ils sont bien là, dans le pré comme lors des balades. Mouches, taons, moustiques, tiques et autres insectes apportent avec eux leur lot de désagréments.

Ils peuvent générer stress, nervosité, agitation, grattage mais aussi provoquer certaines maladies de type conjonctivite, dermite estivale, dermatoses ou des maladies à répercussions générale.

Quelles solutions ?

  • Des répulsifs insectifuge (qui repousse les insectes) comme les gels, sprays ou shampoings peuvent être appliqués directement sur le cheval au moment de l’entrainement / balade. Leur action ne dure que quelques heures. Choisissez des produits d’origine naturelle, contenant des essences de plantes et d’huiles essentielles, mieux tolérés et efficaces.
  • Des répulsifs insecticides (qui tuent les insectes) : ceux sont des médicaments ! ils sont efficaces jusqu’à plusieurs semaines mais Attention au surdosage. Toujours demander conseil à votre vétérinaire.
  • Au pré, masques ou franges peuvent aider à protéger les yeux de votre animal. On veillera à ce que ce matériel soit aux bonnes dimensions pour ne pas le blesser. Une chemise nid d’abeille pour le protéger de la tête à la queue surtout en cas de dermite sera indispensable !
  • De façon naturelle, complémenter avec de l’ail en poudre ou en copeau ; lors de la sudation, le cheval va dégager une odeur répulsive pour les insectes.

N’hésitez pas à nous partager vos astuces 😊

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Clap de fin sur la saison 2021, votre jument est restée vide ?

Votre jument est restée vide à l’issue de cette saison 2021 et vous pensez déjà à la saison prochaine ? Il sera alors intéressant de réaliser un bilan infertilité en début de saison prochaine. Grâce au recueil complet de l’historique de votre jument nous pourrons vous proposer les examens complémentaires les plus adaptés afin d’identifier le problème rencontré.

Quelles sont les informations importantes à recueillir ?

  • Âge de la jument et statut (maiden, primipare, multipare)
  • Historique reproducteur complet (infertilité, avortement précoce ou tardif, le cas échéant le stade, mode d’insémination ou saillie naturelle, étalon…)
  • Analyses et/ou traitements déjà réalisés

Quels sont les examens complémentaires envisagés et dans quel but ?

  • Prélèvement sur écouvillon de col ou sur lavage utérin pour bactériologie et mycologie
  • Lavage utérin pour cytologie
  • Biopsie utérine pour examen histopathologique (permet de donner un pronostic reproducteur)
  • Bilan hormonal

Pour toutes informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter notre secrétariat.