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Les tiques

Les tiques sont des acariens parasite que l’on rencontre en bordure de forêts, dans les haies, les ronciers et aux abords des zones humides. Les pics d’infestation sont généralement au printemps et à l’automne.

Comment est transmis le pathogène ?

Les repas de sang des tiques ne sont pas en eux-mêmes préjudiciables aux chevaux par contre elles peuvent transmettre les microorganismes pathogènes qu’elles hébergent. Les tiques sont des « vecteurs » et les maladies à tiques sont dites « vectorielles ».

Toutes les tiques ne sont pas porteuses d’agents pathogènes et toutes les piqures ne conduisent pas au développement de maladies.

Une tique ne risque de transmettre un agent pathogène que si elle a pris précédemment un repas sur un animal contaminé.

La tique peut aussi être porteuse de plusieurs bactéries, parasites ou virus, menant parfois à des co-infections qui complexifient le diagnostic. La transmission et le développement des maladies dépendent aussi d’autres facteurs comme le statut immunitaire de l’individu.

Les principales maladies à tiques rencontrées dans l’ouest de la France sont l’ehrlichiose et les piroplasmoses et la maladie de Lyme.

Les signes d’une affection sont variables et dépendent de l’agent pathogène :

  • forte hyperthermie
  • abattement
  • anémie

Mais également une fatigue chronique, des contre-performances, des œdèmes…

Si vous percevez des singes d’infections ou un comportement inhabituel, il faut contacter votre vétérinaire.

Les conseils :

  • entretien régulier des bordures de pré, clôture des zones humides
  • surveillance et pansage quotidien
  • retirer les tiques via un tire-tique et surveiller l’absence d’inflammation locale
  • administrer traitement acaricide (sur ordonnance)

Les tiques apprécient tous les individus, on veillera à éplucher tout le monde après les balades même nos propres gambettes 😊

N’hésitez pas à vous rendre sur le site du RESPE pour plus d’informations : https://respe.net/les-tiques-ne-surtout-pas-les-sous-estimer/https://respe.net/les-tiques-ne-surtout-pas-les-sous-estimer/

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L’amour est dans le pré, mais le danger également !

Vous connaissez tous les pathologies particulières touchant les chevaux au box, mais connaissez vous les maladies du cheval au pâturage ? Sans parler des intoxications possibles à diverses plantes courantes, nous souhaitions vous parler de deux maladies peu connues, touchant essentiellement les chevaux à l’herbe : la myopathie atypique et la maladie de l’herbe.

Qu’est ce que la myopathie atypique ?

C’est une intoxication saisonnière résultant de l’ingestion de fruits à l’automne et de plantules au printemps de l’érable sycomore. La maladie se caractérise par la survenue brusque d’une faiblesse généralisée, de raideur, de difficulté à se déplacer, d’une sudation, et parfois de signes de colique et de difficulté à s’alimenter (dysphagie).

La principale prévention consiste à identifier et à réduire l’exposition des animaux à l’érable sycomore. (voir photos pour identification, source : pratique vétérinaire équine)

Qu’est ce que la maladie de l’herbe ?

C’est une maladie neurologique dont l’origine exacte n’a pas encore été identifiée. L’hypothèse principale est une neurotoxine absorbée par le tube digestif provenant d’agents infectieux ou toxiques dans le sol.

Elle se présente sous 3 formes d’intensité variable :

  • Forme aiguë : abattement, colique, difficulté à s’alimenter (dysphagie), tremblements musculaires
  • Forme subaiguë : abdomen levretté (rentré), perte de poids, dysphagie, colique modérée
  • Forme chronique : perte de poids sévère, abdomen levretté marqué, position au repos de « la chèvre sur son rocher » (cf photo), colique modérée chronique.

L’origine exacte étant inconnue, sa prévention est difficile. Elle reste cependant rare en France.

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Ça sonne ! POULINAGE !!!

quelques heures après la naissance

Un poulain et une jument en bonne santé c’est de la surveillance, les bons gestes et idéalement un examen le lendemain du poulinage.

A chaque étape, ayez les bons réflexes :

– Mauvaise présentation ou la progression s’arrête : j’appelle le vétérinaire en urgence et je fais marcher en main la jument en l’attendant.

– La membrane amniotique ne se rompt pas, je l’ouvre afin de dégager les voies respiratoires du poulain.

– Une membrane rouge apparaît à la vulve : c’est le placenta. Je le perce immédiatement et je tire le poulain le plus rapidement possible puis j’appelle le vétérinaire car ce poulain a besoin de soins. De même que lorsqu’un poulain naît immédiatement suivi de son placenta.

– Et enfin j’appelle le vétérinaire si : la jument n’a pas expulsé le placenta au bout de 4h, si le poulain ne se lève pas dans les 2h, si la jument présente des signes de colique, si la jument montre des signes d’agressivité envers son poulain.

N’hésitez pas à en discuter avec votre vétérinaire en cas de doute ou de questions. Mieux vaut être prêt !

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Mon cheval est boiteux, que faire ?

Du simple soulagement à la suppression d’appui, le terme boiterie est très vaste et représente l’expression d’une multitude de pathologies. Pathologies qui peuvent parfois avoir une origine évidente (trauma, plaie…) mais qui peuvent aussi devenir un vrai challenge en terme de diagnostic.

Comment évaluer si la boiterie est une urgence ?

Plusieurs critères sont à prendre en compte :

  • Est-ce que l’état général de mon cheval est altéré ?
  • Est-ce qu’il présente de la température ?
  • Est-ce que mon cheval est en suppression d’appui ?
  • Est-ce qu’il présente une plaie, même minime ? Une zone gonflée ? Une zone chaude et/ou douloureuse ?

En cas de doute ou de questions, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire qui pourra évaluer le caractère urgent de la boiterie et vous donner la bonne conduite à tenir.

Comment diagnostiquer l’origine du problème ?

Un examen physique et un examen dynamique minutieux permettent de donner de nombreux indices sur l’origine du problème et ainsi d’aiguiller sur les examens complémentaires à réaliser (radiologie, échographie, anesthésie diagnostique…). Mais parfois, les examens réalisables à domicile ne peuvent pas mettre en évidence certaines lésions, alors le recours à de l’imagerie plus poussée comme le scanner ou l’irm peut être nécessaire.

Puis-je prévenir une boiterie ?

Sans parler des boiteries d’origine traumatique ou accidentelle, de nombreuses mesures préventives peuvent être mises en place :

  • Suivi régulier en maréchalerie (« Pas de pied, pas de cheval ! »)
  • Travailler sur des bons sols
  • Réaliser un travail adapté à son cheval
  • Veiller à avoir un équipement adapté à son cheval

Même si ces conseils peuvent vous paraitre simples ou évidents ils vous évitent de nombreux soucis !

N’hésitez pas à nous faire part en commentaire d’éventuelles questions ou suggestions de sujets qui vous intéresseraient 😊