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La gestion des insectes

Ils sont bien là, dans le pré comme lors des balades. Mouches, taons, moustiques, tiques et autres insectes apportent avec eux leur lot de désagréments.

Ils peuvent générer stress, nervosité, agitation, grattage mais aussi provoquer certaines maladies de type conjonctivite, dermite estivale, dermatoses ou des maladies à répercussions générale.

Quelles solutions ?

  • Des répulsifs insectifuge (qui repousse les insectes) comme les gels, sprays ou shampoings peuvent être appliqués directement sur le cheval au moment de l’entrainement / balade. Leur action ne dure que quelques heures. Choisissez des produits d’origine naturelle, contenant des essences de plantes et d’huiles essentielles, mieux tolérés et efficaces.
  • Des répulsifs insecticides (qui tuent les insectes) : ceux sont des médicaments ! ils sont efficaces jusqu’à plusieurs semaines mais Attention au surdosage. Toujours demander conseil à votre vétérinaire.
  • Au pré, masques ou franges peuvent aider à protéger les yeux de votre animal. On veillera à ce que ce matériel soit aux bonnes dimensions pour ne pas le blesser. Une chemise nid d’abeille pour le protéger de la tête à la queue surtout en cas de dermite sera indispensable !
  • De façon naturelle, complémenter avec de l’ail en poudre ou en copeau ; lors de la sudation, le cheval va dégager une odeur répulsive pour les insectes.

N’hésitez pas à nous partager vos astuces 😊

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Comment prévenir au mieux un avortement ?

Les causes d’avortement sont nombreuses et peuvent intervenir à différents stades de gestation.

Quelles sont les différentes causes possibles ?

Causes infectieuses :

  • Rhinopneumonie
  • Artérite virale
  • Leptospirose
  • Placentite (infection du placenta)

Causes non infectieuses :

  • Gémellité
  • Décollement placentaire
  • Fibrose de l’endomètre souvent liée à l’âge
  • Causes maternelles diverses : endotoxémie…

Quels sont les différents moyens de prévention à disposition ?

Rhinopneumonie : 3 rappels de vaccins à effectuer au cours de la gestation (5ème, 7ème et 9ème mois de gestation) pour une protection optimale.

Placentite et autres souffrances fœtales : échographies mensuelles de contrôle à partir du 7ème mois de gestation. En cas d’anomalie décelée précocement, un traitement adapté pourra alors être mis en place afin de maintenir les chances de faire naitre un poulain vivant et à terme.

Certains signes doivent vous alerter et représentent une réelle urgence dans la prise en charge :

  • Développement mammaire prématuré
  • Lactation prématurée
  • Ecoulement vulvaire
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Les tiques

Les tiques sont des acariens parasite que l’on rencontre en bordure de forêts, dans les haies, les ronciers et aux abords des zones humides. Les pics d’infestation sont généralement au printemps et à l’automne.

Comment est transmis le pathogène ?

Les repas de sang des tiques ne sont pas en eux-mêmes préjudiciables aux chevaux par contre elles peuvent transmettre les microorganismes pathogènes qu’elles hébergent. Les tiques sont des « vecteurs » et les maladies à tiques sont dites « vectorielles ».

Toutes les tiques ne sont pas porteuses d’agents pathogènes et toutes les piqures ne conduisent pas au développement de maladies.

Une tique ne risque de transmettre un agent pathogène que si elle a pris précédemment un repas sur un animal contaminé.

La tique peut aussi être porteuse de plusieurs bactéries, parasites ou virus, menant parfois à des co-infections qui complexifient le diagnostic. La transmission et le développement des maladies dépendent aussi d’autres facteurs comme le statut immunitaire de l’individu.

Les principales maladies à tiques rencontrées dans l’ouest de la France sont l’ehrlichiose et les piroplasmoses et la maladie de Lyme.

Les signes d’une affection sont variables et dépendent de l’agent pathogène :

  • forte hyperthermie
  • abattement
  • anémie

Mais également une fatigue chronique, des contre-performances, des œdèmes…

Si vous percevez des singes d’infections ou un comportement inhabituel, il faut contacter votre vétérinaire.

Les conseils :

  • entretien régulier des bordures de pré, clôture des zones humides
  • surveillance et pansage quotidien
  • retirer les tiques via un tire-tique et surveiller l’absence d’inflammation locale
  • administrer traitement acaricide (sur ordonnance)

Les tiques apprécient tous les individus, on veillera à éplucher tout le monde après les balades même nos propres gambettes 😊

N’hésitez pas à vous rendre sur le site du RESPE pour plus d’informations : https://respe.net/les-tiques-ne-surtout-pas-les-sous-estimer/https://respe.net/les-tiques-ne-surtout-pas-les-sous-estimer/

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Ça sonne ! POULINAGE !!!

quelques heures après la naissance

Un poulain et une jument en bonne santé c’est de la surveillance, les bons gestes et idéalement un examen le lendemain du poulinage.

A chaque étape, ayez les bons réflexes :

– Mauvaise présentation ou la progression s’arrête : j’appelle le vétérinaire en urgence et je fais marcher en main la jument en l’attendant.

– La membrane amniotique ne se rompt pas, je l’ouvre afin de dégager les voies respiratoires du poulain.

– Une membrane rouge apparaît à la vulve : c’est le placenta. Je le perce immédiatement et je tire le poulain le plus rapidement possible puis j’appelle le vétérinaire car ce poulain a besoin de soins. De même que lorsqu’un poulain naît immédiatement suivi de son placenta.

– Et enfin j’appelle le vétérinaire si : la jument n’a pas expulsé le placenta au bout de 4h, si le poulain ne se lève pas dans les 2h, si la jument présente des signes de colique, si la jument montre des signes d’agressivité envers son poulain.

N’hésitez pas à en discuter avec votre vétérinaire en cas de doute ou de questions. Mieux vaut être prêt !

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Mon cheval est boiteux, que faire ?

Du simple soulagement à la suppression d’appui, le terme boiterie est très vaste et représente l’expression d’une multitude de pathologies. Pathologies qui peuvent parfois avoir une origine évidente (trauma, plaie…) mais qui peuvent aussi devenir un vrai challenge en terme de diagnostic.

Comment évaluer si la boiterie est une urgence ?

Plusieurs critères sont à prendre en compte :

  • Est-ce que l’état général de mon cheval est altéré ?
  • Est-ce qu’il présente de la température ?
  • Est-ce que mon cheval est en suppression d’appui ?
  • Est-ce qu’il présente une plaie, même minime ? Une zone gonflée ? Une zone chaude et/ou douloureuse ?

En cas de doute ou de questions, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire qui pourra évaluer le caractère urgent de la boiterie et vous donner la bonne conduite à tenir.

Comment diagnostiquer l’origine du problème ?

Un examen physique et un examen dynamique minutieux permettent de donner de nombreux indices sur l’origine du problème et ainsi d’aiguiller sur les examens complémentaires à réaliser (radiologie, échographie, anesthésie diagnostique…). Mais parfois, les examens réalisables à domicile ne peuvent pas mettre en évidence certaines lésions, alors le recours à de l’imagerie plus poussée comme le scanner ou l’irm peut être nécessaire.

Puis-je prévenir une boiterie ?

Sans parler des boiteries d’origine traumatique ou accidentelle, de nombreuses mesures préventives peuvent être mises en place :

  • Suivi régulier en maréchalerie (« Pas de pied, pas de cheval ! »)
  • Travailler sur des bons sols
  • Réaliser un travail adapté à son cheval
  • Veiller à avoir un équipement adapté à son cheval

Même si ces conseils peuvent vous paraitre simples ou évidents ils vous évitent de nombreux soucis !

N’hésitez pas à nous faire part en commentaire d’éventuelles questions ou suggestions de sujets qui vous intéresseraient 😊

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Vous avez dit uvéite ?

oeil chaval

Une uvéite est une inflammation des tuniques vasculaires de l’œil et représente la première cause de cécité chez le cheval. Pour rappel, l’uvéite et séquelles d’uvéite font parties des vices rédhibitoires lors d’achat d’un équidé.

Comment reconnaitre une crise d’uvéite ?

Comme décrit sur le schéma ci-dessous, l’œil est un organe complexe composé de nombreuses structures. Les structures visibles à l’œil nu et auxquelles vous devez prêter attention sont les suivantes :

  • Douleur oculaire : l’œil se ferme et pleure
  • Cornée : un voile blanc peut apparaitre

Attention, dans des cas particuliers, des crises dites « insidieuses » peuvent passer inaperçues mais engendrer des séquelles irréversibles au sein de l’œil.

Quelles sont les causes possibles ?

  • Traumatique (choc, ulcère cornéen)
  • Infectieuse (leptospirose, lyme, rhodococcose, parasitaire…)
  • A médiation immune, responsable des uvéites récurrentes (se développe suite à un passage infectieux)

Mon cheval a déjà fait une crise d’uvéite, dois-je redouter des crises à répétition ? Comment puis-je les prévenir ?

Un œil qui a présenté une crise d’uvéite est à surveiller de près mais toute crise d’uvéite n’entraine pas des uvéites récurrentes. Tout changement d’aspect, de couleur, de volume de l’œil est à surveiller.

Il est possible de limiter les agressions de l’œil par le port du masque à mouches ou par le port de masque spécialisé (anti-UV).

Dans tous les cas, chaque crise ou toute évolution nécessitent un examen ophtalmologique par votre vétérinaire, et il ne faut jamais entreprendre un traitement par soi-même car la crise ressemble à la précédente.