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Un nébulisateur ? Mais pour quoi faire ?

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De nombreux chevaux souffrent d’asthme équin (ou anciennement emphysème), qu’il soit léger, modéré ou sévère, c’est une pathologie chronique parfois compliquée à gérer.

Comment reconnaître un cheval asthmatique ?

L’asthme équin est du à une inflammation pulmonaire chronique secondaire à une hypersensibilité aux poussières dans la majeure partie des cas. Différents grades d’asthme existent :

  • Asthme léger à modéré : intolérance à l’effort, allongement du temps de récupération, toux.
  • Asthme sévère : intolérance à l’effort, allongement du temps de récupération, toux, dyspnée respiratoire au repos (c’est-à-dire que le cheval « force » pour respirer, apparition d’une ligne de pousse au niveau de l’abdomen).

Des complications peuvent survenir comme des surinfections, une hémorragie pulmonaire induite à l’effort ou encore un déplacement dorsal du voile du palais (bruit de « cochon » à l’exercice). Et parfois ce sont ces signes là qui prédominent et alertent.

Comment gérer un cheval asthmatique ?

Tout d’abord il est impératif de gérer l’environnement et de limiter les poussières afin de ne pas entretenir l’inflammation pulmonaire: vie au pré dans l’idéal, box sur copeaux, foin mouillé ou dépoussiéré, mettre le cheval dehors quand les box sont faits ou l’allée balayée…

Ensuite la gestion de l’inflammation se fait par l’administration d’anti-inflammatoire stéroïdien (AIS) et de bronchodilatateurs dans les cas les plus sévères. Cependant, l’injection d’AIS peut avoir des effets indésirables comme un épisode de fourbure ou une immunodépression surtout sur du long terme.

Il est alors possible d’administrer les AIS par voie locale par nébulisation afin qu’ils agissent directement sur les poumons, ce qui limite l’apparition d’effets indésirables. Les AIS étant des molécules dopantes il est possible par la suite à l’entretien de continuer à nébuliser quotidiennement à l’aide de sérum physiologique ou d’huiles essentielles.

Pour ceux qui hésitent encore à investir, nous proposons un nébulisateur à la location alors n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.

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Quand une plaie d’apparence anodine n’est que le sommet de l’iceberg…

Soit K. un poulain de 2 mois présenté pour plaie en face interne de l’antérieur droit non associée à une boiterie et évoluant depuis quelques jours. La plaie est relativement profonde mais propre et sans atteinte de structures nobles (articulations, gaines tendineuses, tendons ou ligaments).

Malgré l’absence de boiterie, des radiographies sont réalisées afin d’observer d’éventuelles lésions osseuses associées…. K. présente une fracture complète du bouton de l’os métacarpien II (ou os rudimentaire) ainsi qu’une ostéite de l’os métacarpien III (os du canon).

Suite à la mise en place de soins adaptés et un suivi régulier, K. a présenté par la suite une bonne cicatrisation de sa plaie. Quant aux lésions osseuses, malgré les images radiographiques qui peuvent paraître impressionnantes, le séquestre osseux formé s’est lysé donc une intervention chirurgicale n’a pas été nécessaire et le « trou » formé dans l’os a par la suite bien cicatrisé également (au vu de sa situation périphérique dans l’os et de l’âge de l’animal).

Donc attention, une plaie d’apparence anodine peut parfois cacher des lésions bien plus sévères et la prise en charge précoce est la clef pour donner le maximum de chance à la réussite !

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Comment prévenir le risque d’avortement chez ma jument ?

La première cause d’avortement chez la jument est la placentite. C’est une atteinte du placenta d’origine infectieuse ascendante.

Rappelons que le placenta est essentiel lors de la gestation, puisqu’il permet les échanges entre la jument et son poulain. Il assure la bonne oxygénation et la nutrition du fœtus. C’est aussi une barrière protectrice contre certaines infections.

Une atteinte du placenta peut donc être à l’origine de plusieurs problèmes, notamment des retards de croissance ou plus grave, des risques d’avortements chez la jument ou de septicémie néonatale chez le poulain.

Quelles en sont les causes ?

La cause infectieuse est la plus fréquente dans le cas des atteintes placentaires. Ces infections sont issues d’une colonisation bactérienne d’origine vulvo-vaginale qui remonte l’appareil génital, passe le col et se développe au niveau du placenta. Certaines infections sont présentes à bas bruit suite à une contamination au cours d’un poulinage précédent, lors des actes liés à la mise à la reproduction ou encore conséquentes de la conformation vulvaire de la jument.

Il faut donc veiller à garder un environnement sain, notamment une stabule ou abri bien entretenu, surveiller la bonne alimentation et la bonne santé générale de la jument.

La principale mesure de prévention des infections est donc de maintenir l’appareil génital propre, et de réaliser une vulvoplastie sur avis vétérinaire.

Comment diagnostiquer une placentite ?

A partir du 5ème mois ou plus tard au cours de la gestation, le vétérinaire peut effectuer une échographie de contrôle à votre demande. Cela nous permet de mesurer l’épaisseur combinée utero-placentaire (ECUP), de vérifier l’absence d’anomalie tel que le décollement placentaire, d’œdème ou de signe de souffrance fœtal.

échographie

Certains signes doivent vous alerter et représentent une réelle urgence dans la prise en charge :

  • Développement mammaire prématuré (avant 320j de gestation)
  • Lactation prématurée
  • Écoulement vaginal

En cas d’anomalie décelée, un traitement sera mis en place afin de maintenir les chances de faire naître un poulain vivant et à terme. D’où l’importance de diagnostiquer précocement ces atteintes.

Également il est important de faire suivre toutes juments ayant avortées à la suite d’une placentite ascendante lors de gestations précédentes, d’autant plus lorsque la gestation à été compliquée à démarrer.

Pour toutes autres informations complémentaires n’hésitez pas à nous contacter.

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Comment bien vermifuger mon cheval ?

coproscopie cheval vermifiger

Dans les écuries c’est un thème qui ressort souvent et chacun a son opinion à ce sujet : 4 ou 2 fois par an ? avant de changer de pâture ? à chaque saison ? quand je vois mon cheval perdre de l’état ? après avoir analyser ses crottins…

A quelle fréquence dois-je vermifuger mon cheval pour le maintenir en bonne santé et préserver l’environnement ?

Il faut d’abord connaitre le statut parasitaire de votre cheval. On distingue des « forts excréteurs » d’œufs ou des « faibles excréteurs ». Pour savoir le statut de votre cheval, il faut réaliser un examen spécifique : une coproscopie.

Cet examen consiste à quantifier la présence de larves ou d’œufs de parasites présent dans les crottins du cheval. En fonction des parasites identifiés et de leur quantité, il va vous proposer le traitement le plus adapté.

Après plusieurs coproscopie sur un même cheval (3 la première année, puis 2 la seconde), nous pourrons établir son statut parasitaire et ainsi adapter la fréquence des traitements.

Cependant, la coproscopie ne permet pas de détecter tous les parasites, notamment le ténia et les petits strongles.

Il est conseillé de vermifuger à l’automne tous les chevaux pour éliminer l’ensemble des parasites et rompre les cycles d’infestation. On veillera également à limiter le sur-pâturage, qui augmente le risque de contamination et de résistance.

Il est inutile de faire des coproscopies pendant l’hiver puisque les larves de petits strongles sont en « hibernation » et les chevaux n’excrètent pas d’œufs. L’idéal est le printemps ou l’automne.

Ne l’oubliez pas, les vermifuges sont des médicaments avec des effets secondaire et leurs utilisations inappropriées, rend les parasites résistants à certaines molécules. Il faut adapter la dose au poids de son animal. Un surdosage ou une molécule inappropriée peuvent dans certains cas être mortel pour votre animal. On fera bien sûr encore plus attention pour les foals, yearlings et poulinière en gestation.  

Vous pouvez retrouver de nombreux articles pour tout savoir sur la vermifugation sur le site IFCE.

Ou retrouver une vidéo explicative sur notre chaine santé partenaire.

N’hésitez pas à nous poser vos questions en commentaire.

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Qu’est-ce qu’un ulcère gastrique ?

ulcère gastrique

Un ulcère est une altération de la muqueuse de l’estomac. Cette atteinte appelée érosion peut être de taille ou de profondeur variables et provoque des douleurs chroniques ou aiguës.
Tous les chevaux peuvent être atteints, même les foals néanmoins, il y a des facteurs prédisposants :
Lorsque le cheval produit des efforts importants, se trouve dans des situations de stress, a une alimentation trop riche en céréales ou bien est sous traitement anti-inflammatoire prolongé, cela crée d’avantages de contractions d’estomac. La quantité d’acide augmente et l’équilibre est perturbé.

Quels signes peuvent m’alerter ?

Vous remarquez un changement dans l’état général de votre cheval avec une baisse du poids, un poil terne ou dans son comportement alimentaire ? Manifeste-t-il une gêne au sanglage ou au contact de la jambe ? Est-il sujet à des coliques ?
En fonction du degré d’atteinte, plusieurs solutions peuvent vous être proposer, du traitement préventif à la gastroscopie.
Pour diagnostiquer au plus vite cette pathologie, faites appelle à votre vétérinaire qui saura répondre à vos questions et vous orienter vers ce qui sera le plus adapté à votre cheval.

Comment prévenir ce risque ?

Quelques conseils simples peuvent être mis en place facilement. L’accès libre à un fourrage de qualité est primordial. Grâce à la mastication, la salive va réguler l’acidité de l’estomac. Pour les chevaux ayant une ration, il est préconisé de fractionner au maximum les repas, les distribuer en petite quantité. On évitera de donner cette ration juste avant ou après les entrainements.

Gastroscopie
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Alerte épidémie !

Non Non ! Nous ne venons pas vous annoncer avec un an de retard qu’une épidémie de coronavirus est en train de sévir dans le monde entier 😉 Mais que plusieurs foyers épidémiques de Grippe et de Rhinopneumonie (herpesvirus1 et herpesvirus4) ont été détectés en France et en Belgique récemment. Ces virus sont à l’origine de pertes économiques majeures et peuvent être mortel !

Quels sont les signes à surveiller ?

Pour rappel, la grippe et l’herpesvirose sont deux maladies dues à des virus très contagieux.

Grippe : toux, forte fièvre, jetage nasal, contre-performance.

Herpesvirus (EHV1-EHV4) : fièvre, toux, jetage nasal, avortement, signes neurologiques, contre-performance.

Dans les deux cas, la maladie se transmet d’animal à animal mais également par le matériel ou les vêtements.

Quelles mesures dois-je mettre en place ?

  • Isoler les animaux suspects, s’en occuper en dernier, prévoir matériel et vêtements dédiés uniquement à ces animaux
  • Contacter rapidement votre vétérinaire pour examen clinique et prélèvements même si mon cheval est bien vacciné
  • Limiter les déplacements dans et hors la structure
  • Prendre la température pendant une semaine (<38.5°C)

Mon animal est vacciné contre la grippe et l’herpesvirose peut-il quand même l’attraper ?

OUI !

La vaccination permet de réduire le risque d’infection et la sévérité des signes cliniques mais votre cheval peut être porteur et transmettre le virus. La vaccination permet tout de même de réduire l’excrétion des virus.

Par conséquent la vaccination est plus efficace lorsqu’elle est collective : plus le nombre d’équidés vaccinés est important, moins il y a de diffusion de l’agent pathogène.

En cas de doute ou de questions n’hésitez pas à nous contacter. Dans un contexte épidémique, si vos vaccins datent de plus de 6 mois il peut être intéressant de faire vacciner de nouveau votre cheptel pour une meilleure protection.

Dose de vaccin anti grippale