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La gestion de mon âne

On en voit régulièrement pour tenir compagnie aux chevaux et sont généralement appréciés. Mais que savez-vous avant d’accueillir un âne ?

Certes, il y a de grosses ressemblances avec les chevaux, néanmoins il faudra veiller à certains critères :

Environnement et alimentation

Pas besoin d’une prairie avec une herbe grasse, car il ne lui faut pas une alimentation trop riche. Il préfère vadrouiller sur un terrain plus accidenté, un sol plus dur et caillouteux ne le dérangera pas. Par contre il craint l’humidité, un abri ne sera pas du luxe.

Il est votre allier parfait pour l’entretien du champ, puisqu’il se fera un plaisir de déguster ronces et orties. On veillera à une clôture de qualité car il est fugueur et gourmand. Son appétit peut lui jouer des tours en provoquant des fourbures s’il se rendait dans le champ du voisin.

Les soins

L’âne semble réagir moins vivement à la douleur, il faut donc rester bien vigilant à d’éventuels problèmes avant aggravation. Notamment pour les soins des pieds, où l’âne est sujet aux fourmilières et abcès. Un bon parage est indispensable. On surveillera ses oreilles car elles sont fréquemment atteintes d’infections (mycose, gale d’oreilles…).

Concernant les soins vétérinaires, les vermifuges, ce sont les mêmes que les chevaux. On veillera à faire attention au poids de l’animal. Un âne fait au maximum 300kg et pour les petits formats entre 150 et 200kg.

Les vaccins sont les mêmes que pour un cheval (tétanos, grippe et rhinopneumie). Un carnet de santé à jour et une identification sont obligatoires.

On finira avec le petit bilan annuel des soins dentaire, pour lui assurer une bonne alimentation.

Caractère

« Têtu comme une mule ? » C’est (surement) une idée préconçue. C’est vrai, il peut rester là, ne pas avancer d’un pas (même avec une carotte). Il n’aime pas être contraint, la prudence est de mise mais une fois le danger écarté, c’est reparti. Il se montre patient, serein et gentil.