Du simple soulagement à la suppression d’appui, le terme boiterie est très vaste et représente l’expression d’une multitude de pathologies. Pathologies qui peuvent parfois avoir une origine évidente (trauma, plaie…) mais qui peuvent aussi devenir un vrai challenge en terme de diagnostic.
Comment évaluer si la boiterie est une urgence ?
Plusieurs critères sont à prendre en compte :
- Est-ce que l’état général de mon cheval est altéré ?
- Est-ce qu’il présente de la température ?
- Est-ce que mon cheval est en suppression d’appui ?
- Est-ce qu’il présente une plaie, même minime ? Une zone gonflée ? Une zone chaude et/ou douloureuse ?
En cas de doute ou de questions, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire qui pourra évaluer le caractère urgent de la boiterie et vous donner la bonne conduite à tenir.
Comment diagnostiquer l’origine du problème ?
Un examen physique et un examen dynamique minutieux permettent de donner de nombreux indices sur l’origine du problème et ainsi d’aiguiller sur les examens complémentaires à réaliser (radiologie, échographie, anesthésie diagnostique…). Mais parfois, les examens réalisables à domicile ne peuvent pas mettre en évidence certaines lésions, alors le recours à de l’imagerie plus poussée comme le scanner ou l’irm peut être nécessaire.
Puis-je prévenir une boiterie ?
Sans parler des boiteries d’origine traumatique ou accidentelle, de nombreuses mesures préventives peuvent être mises en place :
- Suivi régulier en maréchalerie (« Pas de pied, pas de cheval ! »)
- Travailler sur des bons sols
- Réaliser un travail adapté à son cheval
- Veiller à avoir un équipement adapté à son cheval
Même si ces conseils peuvent vous paraitre simples ou évidents ils vous évitent de nombreux soucis !
N’hésitez pas à nous faire part en commentaire d’éventuelles questions ou suggestions de sujets qui vous intéresseraient 😊